Paysage de Toscane de GOULINAT
Paysage de Toscane, Jean Gabriel GOULINAT ( Tours, 1883- Paris, 1972)
Huile sur panneau, signée en bas à droite, cartouche d’origine sur le cadre
Dimensions sans cadre 54,5×46 cm
Dimensions avec cadre 71×63 cm
D’abord élève d’Alexandre Ripault à l’Ecole des Beaux-Arts de Tours, Jean Gabriel Goulinat fut admis dans l’atelier de Fernand Cormon à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris en 1901 et se lia à un autre élève de Cormon, plus âgé, Octave Denis Guillonnet.
Goulinat enseigna à l’école de dessin de la rue de Seine à Paris. Devenu, parallèlement à sa carrière de peintre, restaurateur de tableaux, il fut le directeur de l’atelier de restauration des peintures des musées nationaux au Musée du Louvre. En 1943, il restaura le Jugement Dernier, fresque de la cathédrale Sainte Cécile d’Albi, et en 1956, il répara la Joconde, dégradée par une pierre jetée par un vandale au Louvre. Cet artiste fut aussi président de la Société des Artistes Français de 1958 à 1965 et fut nommé Chevalier de la Légion d’honneur.
Ses œuvres sont exposées au musée Magnin de Dijon, musée du Luxembourg, musée Lambinet à Versailles, musée des Beaux-Arts de Nantes et au musée Baron-Martin à Gray.
Notre tableau, un paysage verdoyant de Toscane, où s’accrochent de pittoresques villages à la cime des collines, s’inscrit dans les voyages de Jean Gabriel Goulinat en Italie. Il visita pendant de longs séjours la campagne romaine, où il peint des sites et des monuments dans les alentours, fit séjour à la villa d’Este à Tivoli, posa son chevalet à Venise, et parcourut la campagne Toscane.
Ici, l’air nous paraît d’une transparence tellement remarquable que toutes les couleurs redoublent d’éclat et que le lointain revêt une splendide clarté. Volupté des cyprès, larges, épais, hauts, sombres, exhibant leur nouveau feuillage, d’un brillant vert jaune clair. La générosité des couleurs végétales contrastent avec la vallée habitée et la sécheresse des collines, au loin, qui bleuissent dans le ciel. L’on distingue quelques oliviers qui moutonnent sur les pentes et font l’effet de petites flammes vacillantes.
L’Italie, jardin des arts, était bien le terrain de jeu de tous ces peintres curieux, ces voyageurs érudits, ou l’on sent ici la nécessité de saisir le paysage dans l’instant présent et où le nécessaire de peinture pouvait sortir à tout moment, lorsque l’inspiration vint.
Countryside in Tuscany, Jean Gabriel GOULINAT ( Tours, 1883- Paris, 1972)
Oil on panel, signed bottom right, original cartouche on the frame
Dimensions without frame 21 1/2 x 18 inches
Dimensions with frame 28 x 25 inches
At first a student of Alexandre Ripault at the École des Beaux-Arts in Tours, Jean Gabriel Goulinat was admitted in the studio of Fernand Cormon at the École des Beaux-Arts in Paris in 1901 where he met his friend Octave Denis Guillonnet, another renowned artist today. Goulinat taught as a drawing teacher on the rue de Seine. Parallel to his artistic career, as an art restorer, he became director of the studio of art restoration for the musées nationaux in the Louvre museum.
In 1943, Goulinat restored the Last Jugement, a fresco at the cathedral of Sainte Cécile in Albi, and in 1956, he repaired the Joconde, that was vandalized with a stone thrown at it in the Louvre. The artist was also president of the Société des Artistes Français from 1958 to 1965 and was knighted with the Legion of Honor.
His works are showing at the musée des Beaux-Arts de Nantes, musée Magnin de Dijon, musée du Luxembourg, musée Lambinet in Versailles, and musée Baron-Martin in Gray.
Our painting, a hilly landscape in Tuscany, perched with small stone villages, witnesses of the artistic peregrinations of Jean Gabriel Goulinat in Italy. During long journeys, he visited Roma and its countryside nearby, where he painted the sites and the monuments, Venice, installed his easel in the Tuscan countryside and stayed at the Villa d’Este in Tivoli.
Here, the air transparency is so remarkable that all the colors are intensifying the atmosphere and the far distance puts on some splendid clarity. The voluptuous cypress trees, large, thick, high, somber, are showing their spring foliage, with green and yellow brilliance. The generous vegetation contrasts with the sparse habitations and the dryness of the hills making the far distant horizon and the sky turning blue. A few olive trees can be discerned, showing light green oscillations of colors.
Italy, the garden of arts as it was called in those previous centuries, was the favorite destination of those artists guided to curiosity, travel erudition, aiming to capture a landscape with their painting tools at an instant inspiration.