Maurice Ménardeau, Voiliers
Arts de Paris, mais la déclaration de la premier guerre mondiale l’en empêcha. De cette expérience militaire, il prit le goût de voyager en mer comme télégraphiste. Alors que son bateau est frappé par une torpille allemande, celui-ci est remorqué en Angleterre, séjour qu’il mit à contribution pour copier les petits maîtres de la peinture au musée de Cardiff où il découvrit sa vocation de peintre. En 1921, il se consacra entièrement à la peinture et entreprit de découvrir les côtes bretonnes et fit de Concarneau son port d’attache en 1924. En 1922, il fréquenta l’atelier de Charles Fouqueray, peintre rattaché au Ministère de la Marine. C,est à partir de ces années-là que Ménardeau commença à obtenir une certaine notoriété. En 1925, il exposa au Salon des Artistes Français jusqu’en 1931. Cette même année, il participa aux décors des pavillons de la Marine de guerre et des travaux publics et du Temple d’Angkor Vat pour l’Exposition Coloniale de 1931. Il fut nommé peintre de la Marine en 1936 et parcouru toutes les mers du monde, mais se partagea surtout entre son atelier breton à Concarneau et l’Île Maurice, où sa deuxième épouse et sa vie de peintre l’attiraient au-delà des autres horizons. Ses œuvres sont exposées au Musée du Faouët, au Musée de la pêche à Concarneau, Musées de Johannesburg et Buenos-Aires. Plusieurs grandes rétrospectives ont eu lieu au Musée du Faouët, ses carnets de voyage en 2004 et cent dix-huit de ses œuvres en 2012. Notre tableau représente une scène de voiliers par temps calme, pétole ou calme plat dans le jargon des marins. L’horizon se confond avec le ciel, des voiliers colorés dans la brume apparaissent, appréhendent la clarté de l’eau miroitante et sont nos repères visuels sous un ciel étrangement rose et mauve. La finesse des passages entre la transparence de l’eau et les aplats de couleurs engendre la poésie et fixe la sérénité de cette journée de navigation. Au lointain, d’autres bateaux glissent silencieux entre ciel et mer. L’artiste Ménardeau s’autorise ici une composition très simple, il en use sans se lasser, d’autres tableaux de sa main reprenant le même thème de portraiture de bateaux chers aux peintres de Marine, toujours avec un réalisme d’observation, volontairement maintenu loin des novations impressionnistes. Sailboats, dead calm, Maurice MÉNARDEAU (Limoges, 1897- Cure-pipe, Maurice, 1977) Oil on canvas signed lower right Dimensions without frame 25 1/2 x 21 1/2 inches Dimensions with frame 35 x 30 inches Maurice Ménardeau took his first drawing and painting lessons in Paris in 1906. He prepared for the entrance examination to the Ecole des Beaux-Arts in Paris, but the declaration of the First World War prevented him from doing so. From this military experience, he took the taste of traveling at sea as a telegrapher. When his boat was hit by a German torpedo, it was towed to England, a time that he used to copy the little masters of painting at the Cardiff museum where he discovered his vocation as a painter. In 1921, he devoted himself entirely to painting and set out to discover the coasts of Brittany and made Concarneau his home port in 1924. In 1922, he frequented the studio of Charles Fouqueray, a painter attached to the Ministry of the Navy. It was from these years that Ménardeau began to obtain a certain notoriety. From 1925 to 1931, he exhibited at the Salon des Artistes Français. That same year, he participated in the decorations of the pavilions of the Navy and the Temple of Angkor Wat for the Colonial Exhibition of 1931. He was appointed painter to the Navy in 1936 and traveled all the seas of the world, but mainly spent his time between his Breton studio in Concarneau and Mauritius. His works are exhibited at the Musée du Faouët, the Fishing Museum in Concarneau, Museums in Johannesburg and Buenos-Aires. Several major retrospectives have taken place at the Musée du Faouët, including his travel diaries in 2004 and one hundred and eighteen of his works in 2012. Our painting represents a scene of sailboats in calm weather, calm or flat calm in the jargon of sailors. The horizon merges with the sky, colorful sailboats appear in the mist, emphasizing the clarity of the shimmering water, and are our visual cues under a strangely pink and mauve sky. The finesse of the passages between the transparency of the water and the solid colors generates poetry and fixes the serenity of this day of navigation. In the distance, other boats glide silently between sky and sea. The artist Ménardeau allows himself here a very simple composition, he uses it tirelessly, other paintings by his hand taking up the same theme of portraiture of expensive boats to marine painters, always with an observational realism, voluntarily kept away from impressionist innovations.
Voiliers, calme plat, Maurice MÉNARDEAU (Limoges, 1897- Cure-pipe, Maurice, 1977) Huile sur toile, signée en bas à droite Dimensions sans cadre 65×55 cm Dimensions avec cadre 89×77 cm Maurice Ménardeau prit ses premiers cours de dessin et de peinture à Paris en 1906. Il prépara le concours d’entrée à l’Ecole des Beaux-