Roses dans un vase bleu , Henri Dumont
Roses dans un vase bleu, Henri-Julien DUMONT ( Beauvais, 1856- Paris, 1936)
Huile sur toile, signée en bas à gauche
Dimensions sans cadre 62×51 cm
Dimension avec cadre 83×73 cm
Peintre impressionniste, Henri Dumont fit ses études d’art auprès de Jules-Frédéric Ballavoine. Durant la fin des années 1870, il fréquenta le milieu des peintres Montmartrois et se lia à Pierrre-Auguste Renoir, Henri Gervex et Edgar Degas, tous familiers du café le Laroche situé au bout de la rue Notre-Dame-de-Lorette. En 1881, il débuta comme exposant au salon de la Société des Artistes Français, ses premières toiles furent d’un esprit impressionniste: deux d’entre elles furent refusées, aussi Dumont les présenta au Salon des Indépendants de 1884. Par la suite, il fut connu comme un peintre de fleurs.
En 1887, il se mit en ménage avec Ellen Andrée, l’égérie des peintres impressionnistes. Ellen l’avait connu chez Henri Gervex, lors d’un dîner où se trouvait aussi Edgar Degas: plus tard, le marchand d’art Ambroise Vollard rapporta cette anecdote.
Au Salon de la Société des Beaux-Arts de 1897, il présenta deux toiles de fleurs, Harmonie bleue et Pivoines.
En 1905, il fit partie de la délégation des peintres français exposant à l’Art Institute of Chicago, où il exposa essentiellement des fleurs.
Exposant régulièrement chez Georges Petit à compter d’avril 1911, à qui il restera fidèle jusqu’à sa mort, il reçut une médaille lors de l’exposition internationale de Gand, puis nommé Chevalier de la Légion d’Honneur, parrainé par le peintre Guiraud de Scevola.
Notre tableau, la touche appuyée, chargé de vigoureux empâtements, nous transporte dans une œuvre intense, lumineuse, pétrie de lumière. La touche est vive et assurée, et le peintre Dumont fait preuve d’une grande habilité. Les roses, sur le point de se défaire, disposées sans artifice, sont réchauffées par le décor très Bonnardien du fond, peint avec une douce subtilité de bleus très clairs, et la nappe nuancée de rouges sourds et vifs, l’ensemble étant exalté par la tonalité bleue chaude et profonde du vase, dans une ambiance très moderne pour l’époque du peintre.
Le musée de l’Oise de Beauvais conserve de lui deux peintures et un dessin, le musée des Augustins à Toulouse possède une huile sur bois intitulée Orchidées, peinte en 1902. Une oeuvre de Henri Dumont est également exposée au musée des Beaux-Arts de Chambéry.
Roses in a blue vase, Henri-Julien DUMONT ( Beauvais, 1856- Paris, 1936)
Oil on canvas, signed lower left
Dimensions without frame 24 1/2 x 20 inches
Dimensions with frame 33 3/4 x 29 inches
Impressionist painter, Dumont studied with Jules-Frédéric Ballavoine. At the end of the 1870’s, he lived in Montmartre in the entourage of his companions Renoir, Gervex and Degas, all familiar at café Le Laroche located at the end of the street Notre-Dame-de-Lorette. In 1881, he started to exhibit at the salon de la Société des Artistes Français, his first works being truly impressionist: two of them were refused, and Dumont de idée to turn himself towards the Salon des Indépendants in 1884. After this, he gained his reputation with floral paintings.
In 1887, he met and married Ellen Andrée, muse of the impressionists. Ellen had met him at Henri Gervex, hosting her for dinner with Dumont and Edgar Degas. Later, the dealer Ambroise Vollard was very keen on telling this anecdote.
Two floral paintings, peonies and Harmonie bleue, were shown at the Salon de la Société des Beaux-Arts in 1897. In 1905, he participated to the delegation of the French artists exhibiting at the Art institute of Chicago, essentially showing flowers subjects.
Exhibiting regularly at the gallery Georges Petit after April 1911 till 1930, Dumont won a medal at the Exposition Internationale of Gand and was knighted with the Legion of Honor, sponsored by the artist Guiraud de Scevola.
Our floral composition is painted with a soft and feathery touch, the whites of the roses and the blue-whites decor in the background create a sense of hovering weightlessness versus the stronger and more emphatically defined shapes of the deep blue vase and the red table. In a Bonnardian atmosphere, the entire bouquet blends with the lightly blue pattern of the wall and the entire ensemble radiates a strong impression of light. The warm tonalities of the vase and the table reinforce this sensation and infuse this intimist scene with a modern spirit strongly reminiscent of the artist Dumont and his period.
The musée de l’Oise in Beauvais keeps two paintings and a drawing, the musée des Augustins in Toulouse shows a painting, orchids, 1902. One Panting from Henri Dumont is also shown at the Beaux-Arts museum of Chambéry.